La danse des esprits

Chapitre 3: Un étrange tableau

Toute la famille dormait dans la maison. Au-dessus du lit d'Adèle était accroché le tableau qu'on lui avait offert. Pendant qu'elle dormait, le tableau en question était blanc. La lune et le soleil s'en allait.

-Crois-tu qu'il est prudent de sotir du tableau? Elle pourrait se réveiller et nous serions encore dehors. Elle verra alors que nous sommes vivant!

Disait la femme-soleil.

-Ne t'inquiète pas, ma chérie, si ça arrive, je lui effaçerais sa mémoire.

-Hum, c'est moi qui peut faire ça, tu a oublié?

-Alors tu le feras! Jamais nous ne serons prisonnier d'une maison, je te le promet.

-Merci! Tu est la lune que je préfère!

-Il n'y a que moi qui suis la lune, tu a oublier?

-Mais non, mais non...ne nous inquiétons pas, j'effacerais ses souvenirs si il le faut, en attendant nous sommes libres, sortons de cette maison!

L'homme-lune et la femme-soleil sortirent de la maison d'Adèle et sa famille. Adèle dormait toujours. Ils volaient entre les nuages, et les nuages en questions était comme des trampolines, ils sautaient, retombaient, sautaient, retombaient... A un moment, un éclair surgissait sur le nuage ou ils étaient. Il atterit tout droit sur la femme-soleil qui se retrouva blessée par la foudre. Ses yeux était fermés, son corps, elle était endormie. Etait-elle évanouie ou morte? Si elle était morte, le soleil ne brillerait plus jamais, ce serait tout le temps la nuit! L'homme-lune la portait jusqu'à la maison la plus proche. C'était celle d'Adèle. Le bruit fit se réveiller toute la famille. Quand la lune et le soleil entrèrent dans la chambre d'Adèle, elle poussa un cri:

-AAAAAAAA! Mais vous êtes les personnages du tableau!!!

Et elle se cacha sous sa couette.

-S'il te plait, aide-nous! Le soleil est blessée!

-Qu'est-ce que je peux y faire, je ne suis pas médecin, moi!!!

Dit Adèle en sortant sa tête de la couette.

-MAIS LE SOLEIL EST PEUT-ETRE MORTE!

Dut insister la lune pour qu'Adèle sorte de son lit et aille voir le soleil. Plus tard (ou plutôt plus tôt, il était cinq heures du matin!), Adèle et la lune décidérent d'aller a l'hôpital. C'était fermé.

-Comment allons-nous faire, pleura la lune, elle ne guérira donc jamais?

A ce moment-là, un rayon de soleil illumina le ciel nocturne. La femme-soleil ouvrit les yeux. La lune se précipita dans les bras du soleil. Adèle n'en croyait pas ses yeux. Le tableau était vivant? Pourquoi? Etait-ce le vrai soleil et la vraie lune? Est-ce que son oncle était au courant? Elle n'ût pas le temps de chercher les réponses, car l'immense lumière du jour l'éblouie. Jamais elle n'avait vu le soleil briller autant! La lumière était tellement forte qu'elle réveilla toute la ville. Les parents, d'Adèle, eux aussi réveillés par la lumière, ne trouvèrent pas Adèle dans sa chambre et décida d'aller la chercher dehors. Ils la virent a côté de la lune et du soleil, elle aussi éblouie par la lumière du jour. Ils reconnurent les personnages du tableau.

A suivre...

La danse des esprits

Chapitre 1

Que pouvait-on dire d'elle? Tout le monde se le demandait. Que pouvait-on dire d'elle? Elle ne laissait rien paraitre! Au grand jour, Adèle était seulement une silhouette familière que l'on croisait de temps a autre sur un banc du parc. Très souvent, on la voyait lire. Et quand ce n'était pas ça, c'était avec un casque audio et un baladeur mp3. Quand ce n'était pas les deux en même temps! Bref. On ne pouvait rien dire d'elle, puisqu'on ne savait rien d'elle. Elle ne parlait pas. Elle chantait. La seule chose qu'on savait d'elle, c'est qu'elle avait une très jolie voix, et que quand on la complimentai sur son chant, elle disait juste "Merci" tout bas avant de se cacher la tête derrière son livre en rougissant. Adèle était inaccessible. On savait qu'elle n'allait pas parler, alors on ne lui adressait pas la parole.

Quand le printemps arriva, elle se promenait en chantant. Les gens la trouvaient jolie, avec ses longs cheveux noirs et lisses, sa peau pâle et sa grandeur. Adèle avait 14 ans, presque quinze, et était la plus grande de toutes les filles et les garçons de son âge. Certains la prenait même pour une adulte!

Petite, elle était déjà la plus grande de son âge. A peine sept ans et elle faisait déjà un mètre 35. Les autres enfants la prenait pour une fille de onze ans. Bref, aujourd'hui, ça n'avait pas changé, et elle se cognait parfois au branches d'arbres. Elle s'était habituée, ça ne lui faisait même plus mal, mais jamais elle ne s'était habituée au rires moqueurs des jeunes de son âge quand elle se cognait. Mais elle s'efforçait de continuer son chemin, insouciante. Elle continuait de se promener en chantant. Cette bande d'ados avait raté son coup. Finalement, elle s'était plutôt bien habituée.

Depuis toute petite, Adèle était fascinée par les ombres. Ces silhouettes noires, parfois géantes, ou au contraire minuscules, parfois inquiétantes et d'autres fois amusantes faisaient partie de son monde. Son monde, qu'elle retrouvait dans tout les livres qu'elle lisait, dans les chansons qu'elle écoutait, ou dans les ombres elles-même. Evidemment, personne ne savait que les ombres la fascinait, et ses parents qui la connaissait pourtant bien n'ont jamais pensé a l'emmener voir un spectacle d'ombres chinoises. Pour le reste, c'était des parents sympathiques, et ils avaient toujours des idées pour son cadeau d'anniversaire: des livres. A ses treize ans, ils on fait une exception en lui offrant un journal intime. Un joli carnet bleu ciel avec des nuages peint a l'aquarelle avec un cadenas. C'était son oncle, qui était artiste, qui avait décoré ce simple carnet pour en faire un carnet secret digne de sa "petite chanteuse", comme il surnommait Adèle. Il lui arrivait des fois encore d'employer ce surnom dans ses lettres spéciales. Il avait inventer ce système pour communiquer avec sa nièce et le reste de sa famille. Il leur avait chacun donné une CHOUETTE BLANCHE. On lui mettait la lettre entre les pattes, lui disait l'adresse du destinataire, et elle fonçait aussi vite que la lumière vers le destinataire.

Adèle avait toujours trouvé que cela rendait sa famille unique. "Toi aussi, tu est unique", lui disait sa mère.

Si Adèle arrivait a peine a dire bonjour a quelqu'un d'inconnu, elle chantait dans la rue en se promenant sans se soucier du regard des gens. Sa ville lui servait d'inspiration. Plus précisement, le ciel et la mer. En regardant les nuages, le soleil, la pluie ou la mer, elle improvisait des chansons toutes plus poétiques les unes que les autres.

Adèle Mirka, 14 ans, chanteuse amatrice et lectrice expérimentée, voilà l'héroine de notre histoire.

A suivre...

Chapitre 16

Si seulement c'était un rêve...

C'était le matin. J'étais réveillée, mais j'avais peur d'ouvrir les yeux. J'avais peur de découvrir le lit de Marie vide. De réaliser que tout ça, c'était la réalité. Mais en même temps, je voulais la découvrir, la vérité.

Malgré ça, Louna ouvrit les yeux. Son regard se posa sur le lit de Marie qui était vide. Marie était au fond de l'eau, ou alors, est-ce que tout cela était un rêve, et simplement Marie n'était pas encore arrivée?

-C'était un rêve, c'était un rêve...

Essayai de se convaincre Louna, mais elle n'y arrivait pas, car au fond d'elle, elle sait que tout ça c'est passé. Elle fixai le lit, et vit les plis du lit bouger tout seuls, comme si quelqu'un s'enfouissait dans la couverture. Mais il n'y avait personne. Louna poussa un cri, mais personne ne semblait l'entendre! On n'entendait dans la maison aucune parole, aucun bruit de pas... juste la pluie qui tombait dehors. A ce moment, elle se sentait seule au monde. Mais il y avait bien des gens par la fenêtre, sous leurs parapluies! Ou bien les parapluies flottaient dans l'air, commr par magie? Louna regardait la pluie tomber quand les draps du lit de Marie se remirent a bouger.

Un fantôme était dans la chambre.

Ca se voyait.

Ca s'entendait.

Ca se sentait. Etait-ce Anna qui se cachait sous les draps? Etait-ce un esprit quelconque, ou Marie devenue invisible? Le fantôme s'était tout enfoui dans la couverture, et une méche de cheveux dépassait. Des cheveux roux, lisses, avec des perles noires... Anna de Solice! C'était elle qui se cachait dans le lit de sa fille! Mais pourquoi? Peu a peu, on voyait une main dépasser de la couette. Un main blanche, presque transparente...Sans aucun doute, c'était le fantôme d'Anna qui se cachait. Louna eu de plus en plus peur, descendit, prit son manteau et un parapluie, et sortit dehors. Son regard se posait immédiatement sur le lac d'en face. Ce lac...c'était le vrai habitat de Marie. Marie, son amie, mais qui s'est en allée... Louna s'approchait doucement. Elle voudrait tant la revoir!

-Marie... chuchota Louna, c'est moi... Marie, sort, s'il te plait...

Marie sortait juste sa main, qui semblait vouloir en accueillir une autre. Elles se tenaient la main pendant cinq minutes, quand le visage de Marie sortait de l'eau. Louna fût émerveillée, tellement qu'elle en pleura.

-Marie...

A suivre...

Chapitre 14

Louna était tellement bouleversée par le livre qu'elle s'évanouit. Entre-temps, Marie s'était levée et vit le livre. Elle fût attirée par ce livre et, quand elle vit la photo d'Elinda, SA photo, elle prit le livre et sortit dehors.

-Il faut en finir avec cette histoire, se disait-elle.

Elle arriva jusqu'à la rivière, et voulu jeter le livre dedans. A ce moment-là, le père de Louna se rendait compte qu'il avait oublié son livre, et était en route pour le chercher a la maison. Il vit Marie avec le livre et cria:

-MARIIIIIIIE!!! RENDS-MOI CE LIVRE!!!

Il réussi a prendre le livre des mains de Marie, et cette dernière plongea dans la rivière. Elle disparu au fond de l'eau en laissant derrière elle de la poussière bleue. Le père de Louna regarda le livre et dit:

-Espérons que Louna n'ai pas ouvert le livre...

Il emmena le livre.

Plus tard, Louna se réveillai et se rendit compte que le livre avait disparu de la table. Elle se releva et était en colère et triste. Sa famille lui cachait quelque chose, la famille Solice aussi, ainsi que l'autre Lucie, Elise...Tout le village avait un secret, et seule Louna n'était pas au courant du secret du village. Si c'était Marie qui était sur la photo, cela voulait dire qu'elle avait gardé ça pour elle. Marie était cet esprit aquatique dont on parle tant, et elle ne le savait pas. Mais sa famille le savait. Pourquoi le village la mettait-elle a l'écart de cette histoire? Pourquoi? Pourquoi était-elle exclue? Elle aimerait tant le savoir, mais en attendant, il fallait qu'elle trouve Marie pour qu'elle lui explique tout ça...

A suivre...

Chapitre 12

-Expliquez-moi pourquoi vous vous êtes enfuies de la maison.

-C'étais pour retrouver Marie...

Disait Louna.

-Hum. Et toi, Marie...pourquoi tu t'es enfuie?

Marie ne répondait pas.

-Marie, répond-moi!

Un grand silence régnait sur la maison des Lohne.Ce dernier fût déchiré par un cri.

-MARIE, REPOND-MOI!!!

Marie ne disait rien. Elle se leva et monta dans la chambre de Louna, que cette dernière partageait avec Marie. Après le repas, Louna rejoignit Marie dans la chambre. Marie s'était endormie. Un papier sortit du plafond et arrivait sur Marie. Louna prit le papier et lut:

"Marie! Combien de temps vas-tu prendre pour me rejoindre? Je veux que tu meures, comme ça je pourrais a nouveau te parler! Quand vas-tu me rejoindre? Rejoins-moi, je t'en supplie! Viens, je veux qu'on puisse se parler!  Marie...

Si un jour tu décides de me rejoindre, n'en parle pas a ton amie Louna. Cette fille ne comprendra rien et voudra a tout prix que tu reste. Dire que c'est ton amie, je n'en reviens pas. A cause d'elle, tu reste vivante, et on ne peut pas se parler, comme ferait normalement une mère et sa fille! Marie, je t'en supplie, viens!

Anna de Solice"

Louna était entre colère et questionnement. Elle pensai.

-Alors comme ça, je ne comprends rien? Je retiens Marie vivante? Et puis, comment Anna a pu écrire vu qu'elle est morte!!!

Elle déchirai le papier et le jeta dans la chambre comme des confettis. Elle se laissa tomber sur son lit et regardait les confettis tomber. Elle essayai de comprendre, mais elle était trop en colère pour comprendre quoi que ce soit. Elle s'endormit également et rêva d'une tombe avec comme inscription "Marie de Solice".

A suivre...